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Un peu plus d’un mois après la sortie de son premier album, Mokado nous donnait rendez-vous au Point Ephémère pour un concert qui s’annonçait grandiose. Pour ce faire, il avait convié le non moins talentueux thems en première partie. On vous raconte.
Notre histoire avec Mokado avait démarré par un pur hasard… En effet, partis voir Tourist en concert au Hasard Ludique en octobre 2019, on s’était rapidement laissé captiver par sa première partie qui avait su faire danser la foule. Avec seulement un EP à son actif, Mokado était parvenu à nous faire comprendre qu’il fallait qu’on garde un oeil attentif sur lui ! Quelques mois plus tard, il sortait le très bel EP Ghosts qui confirmait tout son talent. Un confinement plus tard, on le retrouve avec Marius, premier album tout bonnement incroyable ! C’est donc avec une grande hâte qu’on le retrouvait mercredi dernier au Point Ephémère.
La soirée démarre alors avec Félix Muhlenbach aka thems, jeune prodige de l’électro découvert il y a bientôt deux ans. A deux pas entre les rythmiques entêtantes de Kiasmos et les textures sonores de Rival Consoles, sa musique qu’on pourrait qualifier de cinématographique nous enveloppe et nous invite à l’évasion. Et alors qu’une partie du public ne le connaissait pas, il a su démontrer l’étendue de son talent avec un set hyper efficace qui a fait grimper la température ! Alternant entre des sons délicats et des montées en puissance dignes des plus grands producteurs électro, thems nous a fait redécouvrir son univers musical riche à travers un live très travaillé bien plus percussif qu’en studio. Impressionnant !
Quelques minutes de répit qui nous ont permis de reprendre notre souffle et voilà Sylvain Bontoux ! Acclamé par le public – il est important de mentionner que la date était sold out – on partait pour plus d’une heure et demi d’un live transcendant. Son premier album est sorti il y a tout juste un mois mais les gens semblent déjà le connaître par coeur au vu des sourires déclenchés par les premières secondes des morceaux qui s’enchaînaient avec brio. Petite surprise, Loïc Fleury nous a gratifié de sa présence sur l’enivrant 1938 ! Nul besoin de vous dire qu’on repartira le voir le 16 février prochain au Badaboum !