Rédacteur en chef, Fondateur
On ne le répètera jamais assez : un peu de douceur dans ce monde ne fait jamais de mal, bien au contraire ! C’est pour cela qu’on a décidé de débuter ce mois de mai en compagnie de Tom Leeb et de ses mélodies envoûtantes.
A tout juste 28 ans, Tom semble avoir envie de montrer l’étendue de son talent. Ainsi, après avoir gagné une certaine notoriété en tant que comédien et humoriste, il dévoile une nouvelle facette en devenant officiellement musicien. En pleine préparation d’un premier E.P. prévu pour le 21 septembre, dans lequel il se livre sans faux-semblants, Tom commence à distiller quelques compositions par-ci par-là. Et s’il fallait trouver un point commun à tout cela c’est bien sa sincérité qu’il retranscrit dans ces textes, n’hésitant pas à se mettre complètement à nu. Celui qui aurait pu se cacher sous un nom de scène pour ne pas ressentir la pression potentielle des médias due à la célébrité de son père, il en a décidé autrement et porte fièrement son nom civil.
Sa musique est organique, chauffée aux cordes sensibles des guitares acoustiques et des six-cordes saturées, à mille lieues des bidouilles et des modes électro. Tom Leeb verse dans le blues-rock léché qui tire vers la pop, aux arrangements de cordes et de synthés sobres mais fouillés. Un rock mélodieux et populaire dans la lignée de son idole John Mayer, dont « la musique universelle, qui prend aux tripes » l’incita à composer ses propres hymnes. Il ne le cache pas, Tom aime les couplets chantants et les refrains entêtants. Ca tombe bien, nous aussi ! Avec des influences allant de Bon Iver à Ben Howard en passant par Matt Corby, il était logique que nous allions apprécier le résultat.
Sur YouTube, un de ses premiers titres, Are We Too Late, cumule déjà plus de 12 millions de vues, preuve que sa musique peut séduire et toucher un vaste public de par le monde. Aujourd’hui, on découvre la vidéo de Go On, un titre comme un mantra, qui lance la carrière de compositeur de Tom Leeb, et qui risque d’en surprendre plus d’un. Pas d’orchestre grandiloquent sur ce premier projet. Le storyteller a opté pour la mise à nu en mettant sa voix au premier plan, plein fer, sans filtre ni mélopées forcées.
Je voulais dévoiler une autre facette de ma personnalité, une nouvelle étape de mon parcours artistique, sans jamais m’éloigner de l’authenticité. A l’image du titre How Long, qui parle de la patience et de la perception du temps, ce projet se veut intemporel, il n’a ni unité de temps ni de lieu.
Des émotions à fleur de peau pour des chansons universelles. Tom raconte en filigrane un amour contrarié par la distance. En tant qu’artiste, il ne jure que par les élans du coeur, évoque au chapitre des influences actuelles mais aussi quelques jazzmen – Frank Sinatra, Gene Harris, Jamie Cullum – lorgnant la côte Est américaine, dans le sillon d’un père féru de la blue note. L’un au swing, l’autre au groove. Ces deux-là se ressemblent, deux frenchies vagabonds, toujours à l’aise dans leurs baskets quels que soient les arts appliqués. Il est vrai qu’en ayant grandit dans une famille d’artiste, la barre était haute et il a fait en sorte de prouver à tout le monde qu’il était à la hauteur. On se souvient ainsi d’un duo grandiose avec sa soeur, Fanny Leeb, sur l’incontournable Bonnie & Clyde de notre regretté Gainsbourg.