A l’occasion de leur tournée européenne, l’Olympia recevait Milky Chance pour leur unique date parisienne. Retour sur un concert haut en couleurs.
Après notre rencontre avec le duo allemand un peu plus tôt dans l’après-midi – interview à retrouver bientôt – nous avons clôturé cette belle journée par leur tant attendu concert parisien.
Après la première partie fougueuse de Mavi Phoenix, le public de l’Olympia s’enflamme dès les premières notes de guitare du riff mélancolique de Fallen. Les applaudissements, cris et autres sifflements fusent. En un instant, les yeux se lèvent et les lèvres se bougent au rythme des paroles. Clemens Rehbein et Philipp Dausch, le duo fondateur et emblématique se trouvent au-devant de la scène, accompagnés par Antonio Greger (basse, clavier, harmonica) et Sebastian Schmidt (batterie).
Place aux vedettes de la soirée : Milky Chance
Le concert faisant partie du Mind the Moon tour, c’est bien évidemment leur dernier album – dont on vous parlait ici – qui est principalement mis à l’honneur. Le groupe n’oublie pas pour autant ses anciens succès, pour le plus grand bonheur du public. De Cocoon à Blossom, c’est surtout lorsque les premières notes de Down by the river sont entonnées par la voix languissante de Clément Rhebein, que les fans sont réellement aux anges.
Date française oblige, les musiciens n’ont pas manqué d’inviter l’artiste francophone Témé Tan, qui a collaboré avec eux sur le morceau Rush figurant dans Mind The Moon.
Entre folk, reggae, électro, les allemands de Milky Chance transportent l’Olympia le temps d’une soirée. Le jeu de lumière, tantôt doux, tantôt électrique, accompagne les rythmes de la musique. Les musiciens sont émus par la réactivité du public, en témoigne les mots de Clément Rehbein. Cette même audience est à son tour séduite lorsque les musiciens présentent leur engagement écologique dans ce secteur si particulier qu’est l’événementiel musical (plus d’informations sur le site milkychange.com).
Après cette interlude engagée, l’émotion n’est pas prête de retomber lorsque le groupe entame Loveland, qui se conclut par un solo d’harmonica délicat réalisé par Antonio Grieger.
Enfin, l’apothéose a lieu vers 22h30, lorsque les Milky Chance jouent enfin l’incontournable Stolen Dance. On entend à peine Clément chanter tant le public en transe entonne à tue-tête les paroles de ce tube. Un moment assez émouvant pour conclure cette soirée, une vague de joie et de bonheur s’empare de la jolie salle parisienne.
Conquis, le public ne les laissera pas partir comme cela et aura droit à quelques morceaux, avant de clôturer définitivement cette jolie soirée.
Photos : Marc Fondecave