Avant-dernière date de sa tournée en province, Orelsan était de passage au Zénith de Pau jeudi dernier pour un concert grandiose !
Avant le début du concert, deux garçons montent sur scène : voici Powerdisc. Une guitare et une batterie suffisent à ce binôme pour chauffer la salle avec leur musique aux accents rétro. Rapidement, on se rend compte que ces deux musiciens ne sont pas des inconnus mais bel et bien ceux qui vont accompagner Orelsan sur scène quelques minutes plus tard.
« Je suis content d’être à Pau ce soir. J’ai de la famille ici. Le seul problème c’est que ce sont des beaufs »
Nul besoin d’attendre le début de la première pour que le public soit en folie ! C’est avec des hurlements et applaudissements qu’Orelsan débarque en détente totale, vêtu d’un survêt, simple, basique, perché sur une plateforme suspendue à quelques mètres du sol. Une mise en scène sans fioritures et efficace ! Et quoi de mieux pour débuter la soirée que San, le titre introductif de son troisième album studio ? Dans la foulée, il enchaîne les titres en puissance, du devenu classique Basique à Paradis en passant par des morceaux davantage confidentiels comme J’essaye, j’essaye en duo virtuel avec une des mamies les plus célèbres de France : Janine. La bonne surprise est qu’il mêle savamment les diverses compositions de sa discographie comme avec Bonne meuf qui précède Adieu les filles tiré de son Epilogue.
Bon, on va se le dire : ce n’est pas la première fois qu’on part voir Orelsan en live donc on était d’ores et déjà certains d’assister à un concert dantesque ! Tout est parfaitement maîtrisé et Orel nous apparait authentique, sincère et on le félicite notamment d’avoir présenté tous les musiciens qui l’accompagnaient – Edouard, Manu, Phazz, Ablaye et le fameux Skread – comme un groupe uni. En effet, il est assez rare de voir un rappeur qui se met en retrait pour mettre la lumière sur les musiciens ou encore son pote Ablaye qui l’accompagne sur de nombreux morceaux. Chapeau !
« Aurélien, une chanson ! Aurélien, une chanson ! »
Outre les chansons extraites de La fête est finie, on a eu l’immense plaisir de redécouvrir quelques anciens titres dont notamment Jimmy Punchline, La terre est ronde mais surtout LE titre qui nous aura fait le plus vibrer : Le chant des sirènes. Dans une ambiance des plus folles, il nous a lâché un flow dingue qui transpirait les émotions. Un réel poète des temps modernes.
Juste avant de conclure cette heure et demi de show incroyable, et après avoir interprété l’excellent Notes pour trop tard, Orel nous lâche le lead single de son nouvel opus : l’excellent Rêves Bizarres originellement interprété avec Damso. Le point final parfait !
