Rédacteur en chef, Fondateur
A seulement 24 ans, le jeune virtuose semble être bien parti pour représenter la nouvelle scène soul britannique ! Un talent à découvrir d’urgence.
On connait tous ce moment où on tombe par hasard sur un artiste grandiose, on écoute un premier single, on se laisse porter, et une heure après on est toujours estomaqué par le talent émanant de cet artiste. C’est exactement ce sentiment que j’ai eu en découvrant le prodigieux Jacob Banks ! Le seul regret que j’éprouve en ce moment est de ne pas avoir connu cet artiste bien plus tôt… C’est pour cela que je vous propose de découvrir ce soulman qui semble avoir été touché par la grâce ! Le point positif de cette découverte un brin tardive ? On a une bonne vingtaine de sons pour nous prélasser en ce dimanche après-midi.
Né au Nigéria, Jacob Banks déménage à Birmingham, au Royaume-Uni à l’âge de 14 ans et commence à s’intéresser à la musique que quelques années plus tard. C’est à 20 ans que le talentueux autodidacte se lance simultanément à l’écriture de ses textes en parallèle de l’apprentissage de la guitare. Le virtuose maintenant âgé de 24 ans a déjà tout d’un grand avec sa voix de baryton ! En quelques années de carrière seulement, il a collaboré avec des grandes pointures de la scène musicale internationale, passant par Sam Smith, Chase & Status, Rudimental, jusqu’au point de faire la première partie d’Emeli Sandé en avril 2013 ou encore celle d’Alicia Keys la même année… Rien que ça !
Quelques mois plus tard, on le retrouve aux côtés du producteur parisien Behdad Nejatbakhshe Esfahrani, plus connu sous son nom de scène : Uppermost. Ensemble, ils parviennent à créer le radio-friendly Blame It On Love, mélangeant trip-hop et soul à la perfection.
Avec son grain de voix nu-soul et ses arrangements old school qui semblent comme empruntés aux légendes de la soul, on lui trouve des ressemblances avec John Legend, notamment sur le divin Worthy. A travers ses titres, Banks apporte un côté 60’s fort plaisant qui ravive la scène musicale britannique actuelle ! On retiendra également son featuring avec Avelino sur Monster qui résonne comme un hymne combatif portant un message de solidarité, d’affirmation de soi et de respect entre chaque individu !
Celui qui est devenu en 2013 le premier artiste sans label à performer dans les fameux studios de la BBC Radio 1’s Live Lounge revient en 2017 avec un troisième EP intitulé The Boy Who Cried Freedom introduit avec le majestueux Unholy War. Le 9 mars dernier, il dévoilait le clip de ce puissant titre inspiré de son histoire personnelle. Ce nouvel EP sera disponible le mois prochain et on espère sincèrement qu’il lui permettra d’accroître son audience exponentiellement à travers le monde !
Avec trois très beaux EP à son compteur, Jacob Banks semble représenter l’avenir de la soul britannique. Il propose un son brut, honnête, sublimé par des textes poignants qui respirent la sincérité. Il l’a démontré, Banks est un jeune homme sûr de lui, qui compte bien composer sur des sujets sensibles si besoin avec un but premier : réunir les gens grâce à sa musique !