Rédactrice Photographe
Pour sa deuxième date aux Étoiles, on est allés voir Marie-Flore, l’une de nos révélations de l’année !
Programmée sur 3 soirs, on est allés voir Marie-Flore lors de son deuxième concert aux Étoiles qui affichait complet.
Après les deux showcases intimistes auxquels on avait pu assister, on avait très hâte de la découvrir en live, accompagnée, pour la première fois, de ses musiciens : Leo Agapitos aux synthés, Gael Galzin à la batterie et Steffen Charon à la guitare.
Marie-Flore habite pleinement la scène des Étoiles. Avec beaucoup d’humour et d’auto dérision, elle nous présente, au travers de chacun de ses titres, son « histoire de merde ».
Marie-Flore nous balance chaque morceau de son Braquage avec force et passion. Après un petit détour sur son dernier EP, en reprenant sa Passade Digitale, la fosse exulte littéralement sur Tout ou Rien et QCC, dont les refrains ont été chantés à l’unisson par le public.
Assise devant son clavier, le final arrive avec le très émouvant titre Sur la pente où la surcharge émotionnelle est à son comble, renforcée par les riffs de guitare et les beat langoureux de la batterie. Enfin, pour clôturer ce très beau concert et en guise de rappel, Marie-Flore s’est rendue dans la fosse pour nous interpréter un titre inédit dans lequel elle nous confie que « c’est si bon d’aimer« .
Marie-Flore interprète ses morceaux avec un mélange de brutalité contrebalancée par une dose de romantisme et de mélancolie que l’on perçoit à travers sa manière de se mouvoir sur la scène des Étoiles. Les instrus particulièrement bien arrangés pour le live viennent renforcer et magnifier son propos. Son interprétation brute et sincère, ses textes cash et percutants, dépourvus de fioritures et teintés d’une sensibilité et d’une émotion à fleur de peau, parviennent à nous toucher en plein cœur et à nous questionner sur « nos propres histoires de merde » !
Marie-Flore, bravo, pour ces premières Étoiles que tu as mises dans nos yeux ! On a hâte de te revoir à La Cigale en avril prochain !