Rédactrice Photographe
Sous les sourires et les regards mystérieux mais bienveillants des sculptures khmères qui l’entouraient, Gaël Faure nous a livré un concert solo en nous interprétant quelques morceaux de son troisième album Regain, sorti l’année dernière, avec son énergie solaire et le charme qu’on lui connaît.
Accompagné de sa guitare électrique, Gaël a commencé cette session avec une interprétation très intimiste de Courbes et lacets. On a ensuite essayé (timidement) de chalouper sur le groovy Quelque chose sur la lune. La réverbération naturelle du musée est venue magnifier et renforcer le côté chamanique et envoûtant de Only Wolves, morceau qui révèle toute sa profondeur en live.
Tout au long du concert, Gaël nous a confié, avec beaucoup d’humour, les inconvénients liés à son (fort) Caractère, son besoin de retourner à la campagne et son amour pour l’Ardèche. Avant de débuter les premiers accords de l’entêtant Colibri (titre inspiré par le mouvement citoyen du même nom auquel il participe avec le projet le Chant des Colibris), il nous a fait part de ses préoccupations et de ses convictions concernant l’avenir de notre planète (coïncidence du calendrier, nous étions le 16 mars, jour de la marche du siècle pour le climat).
Après avoir évoqué le sujet de l’écologie, le thème de la liberté professionnelle aura également été abordé avec Siffler, au cours de laquelle les sifflotements en chœur de l’auditoire se sont faits entendre sur les dernières secondes du morceau.
Cette session acoustique de 45 minutes s’est terminée avec le romantisme et la poésie qui se dégagent du texte de Traverser l’hiver. Nous, on a traversé Paris pour rejoindre la Place de la République et les autres marcheurs pour le climat, tout en se disant qu’on aurait adoré que ce concert dure plusieurs minutes de plus.