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Interview : HEY LIFE

Interview : HEY LIFE

Déjà un peu plus d’un an qu’on suit les jeunes rockeurs d’HEY LIFE et quelques jours après la sortie de leur premier EP, on a pu discuter avec eux. 

Pour entamer cette interview, pouvez-vous vous présenter ? Qui sont les HEY LIFE ?

Salut Mathieu, ici Julien ! Alors HEY LIFE, c’est 5 potes passionnés de musique qui à force d’aller voir des concerts se sont dit « pourquoi pas nous ? ». On aime faire de la musique et faire kiffer le public en la partageant avec eux !

Comment en êtes-vous arrivés à créer ce groupe de musique ? D’où vient votre passion pour la musique et notamment le rock ?

Sur les 5 membres du groupe 4 jouaient déjà ensemble dans une formation précédente. C’est avec mon arrivée que le projet HEY LIFE a commencé. On s’était rencontré sur une date qu’on avait en commun à l’époque où je jouais un peu en solo, et je me suis retrouvé à auditionner pour les gars et ça a rapidement matché !

Concernant notre passion pour le rock, je pense que chaque membre du groupe à sa propre histoire. Pour ma part, ma mère a toujours été passionnée de musique. On en écoutait beaucoup chez moi : de Queen à Téléphone en passant par Scorpions. Je crois que c’est ma mère qui m’a introduit aux guitares saturées haha !

 

Il y a quelques temps, vous dévoiliez un excellent premier EP. Que représente-t-il pour vous ? Quelle est la symbolique derrière ce choix de titre « Masquerade » ?

Ce premier EP c’est l’aboutissement de plus d’un an de travail, c’est la concrétisation du lancement du projet HEY LIFE. C’est un premier effort à proposer à un public, un peu comme une poignée de main, on se présente et on espère que ça mènera à une relation durable et fructueuse.

Sans le faire exprès on s’est rendu compte que les textes tendent tous dans une direction similaire : on parle de faux-semblants (Likeholic, Here’s The Thing About Lilith), de compétitions malsaines (One More Dollar) ou encore de l’idée de creuser derrière les apparences (Weird Day, Love Riddle). On a poussé la réflexion jusqu’à se rendre compte que le sujet de cet EP était l’humain et ses comportements en société qu’il cache derrière un masque et qu’on pointe du doigt. De là est donc venue l’idée de Masquerade. Cet EP représente assez bien notre génération à mon avis. On critique tous les « likeholic » mais on n’est pas contre quelques milliers de followers en plus, haha ! D’ailleurs au passage, on est sur tous les réseaux, @heylifeofficial !

La question chiante… Pourquoi avoir décidé de composer uniquement des chansons en anglais ?

Déjà parce que faire sonner du rock en français, c’est quand même vachement compliqué haha ! Mais surtout parce que c’est venu naturellement comme ça et que ça ne parait pas complètement déconnecté d’un point de vue stratégie du marché musical actuel.

On fait une musique très influencée british finalement et le public français n’est pas le plus amateur de rock. D’autant qu’on se situe entre cette vibe très pop et l’autre très alternative par les riffs de guitare et les arrangements. Par ce style on peut plaire à une éventail de personnes assez large en fonction des affinités, alors l’anglais paraissait là aussi une bonne solution. Et puis t’imagines si Born to be Alive avait été écrit en Français ?!

 

A l’écoute de votre dernier opus, on a eu le sentiment que vos titres sont davantage créés pour être joués en live qu’en version CD. Ainsi, quel rôle joue votre public dans la composition de vos titres ?

Il est évident qu’à l’écriture d’un titre on pense toujours à l’impact live. Après, on n’a pas de réel processus d’écriture mais on fait toujours attention au rythme et à ce que nos morceaux s’équilibrent entre eux. Par exemple, tu peux jumper comme un dingue sur Here’s The thing About Lilith, tu peux headbanger dans le métro sur Weird Day et casser des gueules sur One More Dollar. On vous accompagne à tout moment !

Parlons de vos influences. Avez-vous un modèle de carrière qui vous fait rêver ?

Choisir un modèle en particulier c’est vraiment pas évident pour nous… Le modèle parfait serait assez classique : vivre de la musique, faire des tournées à l’international devant des foules toujours plus grosses et réactives. L’objectif est de réussir à progresser continuellement en tant que groupe en gardant la tête froide, tout en réussissant à maintenir une stabilité familiale à côté car ça reste important d’avoir des gens sur qui compter en dehors du groupe.

Quel est l’album, la chanson, qui vous a le plus marqué récemment ?

Pour ma part, j’ai beaucoup écouté le dernier Years & Years qui est super bien équilibré et produit, il a bien tourné en boucle pendant un mois. Pour ce qui est du groupe je pense qu’on s’accordera tous à dire que le dernier Bring Me The Horizon est un petit bijou. Il est super bien produit et osé, on redécouvre les morceaux au fur et à mesure des écoutes… Les mecs de Sheffield ont encore un coup d’avance ! Et au-delà de l’aspect musical, Amo a bénéficié d’un marketing millimétré et efficace. On peut leur reprocher tout ce qu’on veut, mais ces gars font figure d’exemple dans l’industrie musicale alternative rock actuelle.

 

Pour chacun d’entre vous, quel est votre plaisir coupable musical ? Cette chanson dont vous n’osez même pas avouer à vos potes que vous l’écoutez.

Julien : Au-delà des sons de Justin Bieber qu’on kiffe tous secrètement au fond de nous, moi j’ai toujours eu un crush sur Dragostea Din Tei de Ozone. C’est sûrement parce que mes parents ont toujours refusé de m’acheter le single à l’époque….

Flo : Pour rester dans le début des années 2000, moi c’est Axel F de Crazy Frog qui accompagne secrètement mes trajets en voiture…. Cette grenouille maléfique a le don de m’enjailler.

Antoine : De mon côté, j’ai depuis quelques temps un crush sur Katy Perry. Et Fireworks est un peu épique au 3ème degré, je me lasse jamais de l’écouter quand je suis de bonne humeur.

JC : Me concernant, je me surprends à écouter de temps en temps Stand Back de Stevie Nicks, une voix bien rauque, des arrangements old school et bien kitsch qui m’emportent à tous les coups !

Marc : On a tous besoin d’une chanson épique dans la vie pour nos quelques moments de bravoure. Pour moi, c’est I Need a Hero de Bonnie Tyler ! Sa voix rocailleuse, les descentes de toms kitsch au possible, les chœurs et les éclairs… Ca manque jamais de me donner des frissons.

Comment résumeriez-vous cette année 2018 et quelles sont vos envies et attentes pour cette nouvelle année ?

Cette année à été l’occasion pour nous de pouvoir commencer à monter sur scène en tant qu’HEY LIFE, et par la même occasion de rencontrer plein de gens super sympas qui nous soutiennent dans le projet et avec qui on a pu travailler. On a fini l’année sur un bilan plutôt positif avec notre release party de Masquerade au Bus Palladium. Le public était présent et tellement énergique ce soir là, c’était fou ! Pour la nouvelle année on espère pouvoir aller encore plus loin et se perfectionner pour viser toujours plus haut. On espère aussi que nos nouveaux morceaux plairont et seront aussi bien reçus qu’a pu l’être Masquerade.

 

Un mot pour conclure cette interview ?

Déjà, merci de nous avoir accordé ton temps et ensuite, merci de nous suivre depuis notre premier single The Way Out et de rester fidèle ! On espère que 2019 sera pleine de nouvelles rencontres et de concerts, et bien sûr, de passages dans la Distillerie… 😉

On en profite pour rappeler que Masquerade est disponible sur toutes les plateformes de streaming (iTunes, Deezer, Spotify, Google Play…) donc à vous d’écouter ! On attend vos retours sur nos réseaux, on adore échanger et avoir pleins d’avis différents.

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