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Interview : Kid Francescoli

Interview : Kid Francescoli

Quelques jours après la sortie de son sixième album Sunset Blue, on a retrouvé Kid Francescoli à Bruxelles pour discuter bien évidemment de son nouvel opus mais également de musique à l’image, de Julian Casablancas et de sa mythique session Cercle !

Hello Mathieu ! Avant de rentrer dans le vif du sujet, comment vas-tu ? Prêt à démarrer cette tournée internationale qui démarre bientôt ?

Je t’avoue que je suis très excité à l’idée de partir en tournée ! Là c’est vraiment la meilleure période pour moi parce que l’album est sorti, il y a toute l’excitation autour de ça et c’est le fruit de nombreux mois, années de travail. C’est un peu comme une libération et aussi une attente vis à vis du retour des gens. On a fait quelques concerts de préparation et ça s’est super bien passé donc hâte d’être à la semaine prochaine parce qu’on va enchaîner pas mal de dates un peu partout ! J’ai vraiment un mélange d’émotions à l’intérieur de moi, mais que des choses positives !

Tu seras d’ailleurs le 14 octobre à l’Ancienne Belgique à Bruxelles. A quoi pouvons-nous nous attendre ? Nous avons lu que tu seras notamment accompagné d’un batteur et d’une bassiste. Que peux-tu nous confier par rapport à ce live ?

Dans l’ancienne tournée, toutes les séquences étaient dans l’ordi, j’étais accompagné d’Andrea qui est toujours là, c’est elle qui chante et qui joue de la basse. Je suis hyper content de cette nouvelle formule parce que j’avais envie de ce mélange de musique électronique et de vrais instruments avec notamment la batterie qui amènera encore plus de vie à la musique. Vraiment, avoir une basse, une batterie, mes synthés et mes machines sur scène ça me semble être la configuration parfaite !

 

Pour la scénographie, on l’a beaucoup travaillée en résidence et je suis également très excité de la présenter au public. On a beaucoup de lumières, des synchros avec les séquences… Tu verras ça, c’est vraiment chouette, c’est un tout nouveau live show et j’ai hâte !

Pour revenir sur l’album, tu as sorti le 22 septembre, le dernier jour de l’été, Sunset Blue un album qui rayonne et dégage un réel sentiment d’évasion ! Même au niveau de ta communication, on a l’impression que cet opus est un carnet de voyage de ta vie.

C’est exactement ça ! Après, quand tu sors un album qui a une touche estivale en début d’été, les gens te disent « c’est cool, ça va avec la saison » et si tu le sors après tu as le côté « c’est bien parce que ça amène du soleil maintenant qu’il fait froid ». Je ne pense pas qu’il y ait vraiment de période idéale pour la sortie d’un disque. Pour tout te dire, la première étape de cet album s’est faite lors de la dernière tournée, j’ai fait pas mal de dates autour de la Méditerranée, à Istanbul, au Liban, au Maroc, en Grèce… Ce sont des endroits où j’ai ressenti un lien fort, autant visuel que dans la façon d’être de la population, avec Marseille bien que ce soit très éloigné géographiquement. Et finalement j’ai eu cette impression que la Méditerranée est en quelque sorte un pays en soi.

Au fur et à mesure de la tournée, je repensais à mon lien avec cette mer, le fait qu’à Marseille elle soit sous mes yeux toute la journée, mon père était Algérien, j’ai vécu en Corse, mes premières vacances entre potes c’était à Barcelone… Il y avait tout ce lien qui se dessinait naturellement. Et c’est comme ça que le concept m’a sauté aux yeux ! Tout s’enchevêtre : tu fais des morceaux, tu voyages, ces voyages t’aident à finir les morceaux et t’en inspirent d’autres… C’est tout ça qui a amené à la conception de Sunset Blue

D’où la volonté d’appeler l’album comme ça, avec cette notion de coucher de soleil sur une mer bleue, c’est ça ?

En fait, j’étais hyper attaché à la couleur bleue parce que je trouve qu’il y a une dualité entre la couleur du ciel, de la mer et la mélancolie, le « blues » et même l’expression « I’m feeling blue ». Pour tout te dire, en faisant mes recherches, j’avais plein de mots qui sonnaient bien, d’autres qui ne voulaient rien dire… Et j’ai découvert qu’il y avait une couleur qui existait, le « sunset red » qui faisait référence au rouge du coucher de soleil.

Et donc toi tu as décidé de créer ta propre couleur !

Voilà ! Ce n’est pas une vraie couleur mais je trouvais que l’idée du « sunset blue » collait très bien à l’album !

Je trouve le concept génial parce que tu as ta propre couleur musicalement et ça colle en effet très bien à ce carnet de bord qu’est Sunset Blue.

D’ailleurs c’est important dans cette idée de retracer les moments fort de ma vie, cette notion de carnet de bord parce qu’en plus de tout ce dont je t’ai raconté, du fait qu’il soit relié aux villes bordant la Méditerranée, les thèmes abordés sont très personnels. J’ai écrit des morceaux intimes pour une personne qui n’est plus là mais qui m’est très chère, de parler de grandir et d’arriver à l’âge que tes parents avaient quand ils t’ont eu, des morceaux qui parlent de la Corse et donc de mon enfance… Ce sont des thématiques qui retracent vraiment ma vie, ma place dans ce monde.https://www.youtube.com/watch?v=jcIXeXy6wuM

 

D’ailleurs, je suis particulièrement fan de 1986 qui a un côté rétro très chouette dans son synthé. Peux-tu nous raconter pourquoi tu as décidé de mettre en avant cette année en particulier ? Qu’a-t-elle de précieux pour toi ?

Tu fais bien d’en parler ! C’est très important pour moi d’avoir appelé ce titre 1986 car il y un thème au milieu du morceau qui me rappelait les génériques de dessins animés que je regardais quand j’étais plus jeune. C’est un hommage à cela ; quand tu grandis tu découvres pas mal d’artistes extraordinaires mais je pense que tu restes marqué à vie par les premières musiques que tu as entendues. Pour moi ce sont les génériques de Capitaine Flam, Wattoo Wattoo, Albator.

Et d’un autre côté, 1986 c’est aussi l’année de mon arrivée à Marseille, juste après mon enfance en Corse ! J’avais 9 ans et cette date correspond aussi à mon premier souvenir « conscient ». Je m’explique : j’ai l’impression que de notre naissance jusqu’à 7-8 ans tu as des souvenirs assez flous avec seulement des images qui te reviennent en tête sans vraiment avoir l’entièreté du moment vécu alors qu’à partir de 8-9 ans, en 1986 pour moi, tu développes ta conscience et te souviens plus en détails de moments de vie. Par exemple, je me rappelle très bien du premier mondial de foot, de la France qui bat le Brésil, et je me rappelle très bien des émotions, de la joie que ça avait amené dans le foyer !

C’est pour ça que je te disais que c’est un album très introspectif dans lequel j’ai essayé de raconter ma vie en y mettant beaucoup de moi-même.

Je trouve que c’est quelque chose qui se ressent à l’écoute de l’album ! Pour te suivre depuis pas mal d’années, cet album m’est apparu comme très complet, avec plusieurs couleurs de ton univers musical qui nous font passer par beaucoup d’émotions. On démarre en trombe avec l’euphorique Run, Run puis on découvre des pistes plus contemplatives, d’autres avec un côté pop de tes débuts.

C’est super que tu me dises ça ! Ca me fait plaisir parce que même si quand tu commences à travailler sur un album tu n’as pas réellement en tête « tiens, je vais composer un album qui va résumer ma vie », au fur et à mesure et en me livrant sans retenue je souhaitais vraiment que ça ressente !

Quand tu crées, je pense qu’il faut savoir lâcher prise et être le plus sincère possible et s’écouter ! Quand j’ai quelque chose en tête, une inspiration, je fais de mon possible pour la retranscrire à fond.

Pour enchaîner, tu me parlais de Marseille et j’avais vraiment envie d’avoir ta vision de la scène musicale actuelle et notamment du changement qui s’est opéré avec de plus en plus de producteurs qui viennent de Marseille, dont French 79 avec qui tu as collaboré ou encore NTO. Comment as-tu perçu cette évolution ?

Il y aussi Folamour qui vit à Marseille maintenant ! A l’époque c’est vrai qu’on ne voyait que la scène rap à Marseille, et elle est toujours très présente ! Tu regardes, de IAM, la Fonky Family et maintenant SCH ou encore Jul, le rap c’est la catégorie reine !

Pour parler de la scène électro, je suis assez fier parce qu’on peut se dire avec Simon (French 79) qu’on y est pour quelque chose ! Au début de ma carrière, je faisais une musique beaucoup plus pop mais je me souviens qu’on se faisait la réflexion qu’il y avait vraiment des scènes précises dans chaque grosse ville que ce soit la French Touch entre Paris et Versailles, le rock à Bordeaux, Reims avec Brodinski et Yuksek… Et, au lieu de chercher à comprendre, on a commencé à organiser des soirées électro à Marseille, on a vu que le public était réceptif donc on a fait des concerts, des DJ sets… Au fur et à mesure, il y avait de plus en plus de monde et grâce à ça on on sort un premier album, un EP, et on s’est vite rendu compte qu’à chaque fois que l’un d’entre nous sortait un disque, les gens faisaient le lien entre nous. Des ponts se créaient et ça nous aidait mutuellement ! Par exemple, pendant un certain temps j’ai fait des synthés en live pour Nasser (groupe de Simon Henner – French 79 – et Nicolas Viégeolat), j’ai joué avec Oh Tiger Mountain… En parallèle, une vie nocturne s’est développée notamment grâce aux mecs de La Dame Noire qui organisaient des soirées électro un peu partout avant d’avoir leur propre bar. Je pense que c’est ça qui a aidé au développement de la scène électronique marseillaise parce qu’il y avait plein de DJ sets de qualité. Jusqu’à ce moment, j’allais dans des concerts et je rentrais directement chez moi, ou je traînais dans des bars où tu ne fais même pas attention à la musique… C’est ce type de soirées qui ont amené les gens à s’intéresser davantage à l’électro et il y a rapidement eu une réelle effervescence et on allait de lieux en lieux jusqu’au petit matin pour découvrir des nouveaux DJs !

Quand tu regardes maintenant les nombreux festivals électro à Marseille, l’Acontraluz, le Bon Air ou encore le Delta, ça découle de ça ! En vrai, les gens ont toujours eu envie de sortir mais il n’y avait juste pas grand chose alors que maintenant tu as des soirées tout le temps, la musique électronique a été démocratisée et c’est cool ! A l’époque, tu voyais les groupes que tu aimais tourner en France mais qui faisaient Lille, Paris, Lyon et après ils allaient en Italie ou en Espagne… Maintenant, ils s’arrêtent ici !

J’ai été témoin de cette évolution et je pense en avoir été partie-prenante et c’est à mon plus grand bonheur !

On te sait grand amateur de cinéma, notamment du compositeur Ennio Morricone. Tu as d’ailleurs toi-même composé Azuro, bande originale du film de Matthieu Rozé sorti l’an dernier. Est-ce un exercice que tu comptes renouveler ? En quoi le fait de composer une bande originale de film est différent de la composition d’un de tes propres albums ?

Je t’avoue que j’ai eu la chance de rencontrer le réalisateur Matthieu Rozé qui aimait beaucoup Italia 90 (sortie sur l’album With Julia). Il m’a juste donné des références et moi j’ai composé la BO de son film comme si c’était un de mes albums en me disant « je vais trouver trois/quatre thèmes et je vais les faire évoluer comme je le sens« . J’ai vraiment eu de la chance parce que je t’avoue que j’étais complètement tétanisé par la composition de musique à l’image dans le sens où le réalisateur te montre une scène et tu dois créer la musique qui va dessus. Pour la réalisation d’Azuro, je lui envoyé le plus de musiques possible et ça a matché quasiment à chaque fois. J’ai eu l’immense chance d’avoir la musique validée avant le début du tournage ! J’ai juste fait du Kid Francescoli en mettant de côté les chansons pop « couplets/refrains » ou les compositions électro dansantes pour n’avoir que des musique ambient, cinématographiques.

 

Ca tombe bien que tu me dises ça parce qu’en effet, ta musique est très visuelle ! Elle nous embarque dans diverses épopées à son écoute, notamment de par la variété de tes productions allant de sonorités résolument pop à des boucles synthétiques contemplatives. Ca fait bientôt 20 ans que tu composes. Comment décrirais-tu ta musique ?

Tu as complètement raison ! Je pense que c’est le fait que j’ai plusieurs styles qui m’en donne un ! C’est compliqué de définir sa propre musique et surtout j’essaie de ne pas avoir de réelle ligne de conduite pour ne pas me fermer de porter. Par exemple, quand on était au studio avec Simon pour Casino Soul on s’est dit qu’on allait faire une intro un peu breakbeat alors que c’était quelque chose que je n’avais fait auparavant ! Ou si on prend mon précédent album Lovers il y a un morceau qui s’appelle The Only One avec beaucoup de cordes et c’est trop cool de pouvoir se permettre ça. C’est ce que j’aime d’ailleurs dans les albums ; sur onze morceaux, il y en a certains sur lesquels tu peux rester dans ta zone de confort et d’autres où tu peux expérimenter !

Ma musique reste pas mal pop dans le sens où la mélodie est l’ingrédient principal mais c’est vrai qu’elle a beaucoup évolué depuis mes premières compositions, notamment avec la démocratisation de l’électro dont on parlait. Un des meilleurs compliments que j’ai reçu est que ma musique est douce et dansante à la fois !

D’ailleurs, pour revenir rapidement sur l’ensemble de ta carrière. Quels sont les titres qui t’ont le plus marqués ? Que ce soit au niveau de la composition ou même du plaisir que tu as lorsque tu les joues en live.

Alors je t’avoue que je ne comprenais pas vraiment les artistes qui répondaient ça au début mais finalement c’est vrai : quand tu composes de la musique, tu es excité par le dernier morceau que tu as fait ! Si on parle de souvenirs, j’en ai un très précis pour chaque morceau parce que ce sont des moments forts, chargés en émotion. Par exemple, sur ce nouveau album, Sweet and Sour m’a beaucoup marqué par que c’est un morceau que je n’avais jamais fait, avec une voix masculine et une touche hip-hop chantée. Si on parle de live, j’adore jouer Run, Run parce qu’il y a cet aspect « euphorie communicative ». Ensuite tu as You Are Everywhere qui est un titre hyper personnel où je chante en plus donc il me procure beaucoup d’émotions !

The Morning After est un des titres de Sunset Blue qui m’a le plus marqué parce que j’avais fait une version slow que j’avais mise de côté avant de bosser une version plus dansante en gardant le même thème. Finalement, j’avais du mal à comprendre ce qui n’allait pas dans cette nouvelle version… Je ressentais qu’il y avait quelque chose de bizarre… On a fait plusieurs mix différents, rien n’allait ! Et je me souviens du moment où, au mixage, on a écouté l’album en entier et je trouvais qu’il n’avait pas sa place alors qu’on devait envoyer l’album au mastering quelques jours plus tard… J’ai donc voulu enlever… Mais je ne remercierai jamais assez l’ouverture d’esprit de mon label et du mixeur qui m’a dit « fais moi écouter la version slow ». Et finalement c’est cette première version qui collait le mieux et grâce à cette histoire, je suis encore plus ravi qu’elle ait cette place sur l’album !

On parlait de ta discographie et j’avais une question qui me tenait à coeur : je suis un fan inconditionnel des sessions Cercle et tout particulièrement de la tienne avec Nopalitos qui me procure beaucoup d’émotions quand je la regarde. Peux-tu nous confier comment s’est déroulée la composition de ce titre et les coulisses de cette session ?

Déjà un grand merci ! Pour tout te dire, je pense que c’est un des morceaux qui m’a pris le moins de temps à composer ! J’ai été contacté par Cercle et je pensais d’abord qu’ils allaient me proposer de tourner un DJ set dans un sublime endroit comme on en a l’habitude mais en fait c’était pour leur nouveau format Cercle Stories – inauguré en octobre 2020 avec Lac de Soi de NTO. Je me suis directement dit : « je ne sais pas où ils vont m’amener mais ça va être trop bien !« .

Et j’ai une chance immense parce que le confinement est arrivé au moment où on débutait la tournée de Lovers… On avait fait trois concerts, c’était terrible, mais finalement j’ai rapidement eu l’opportunité de tourner pour le format Passengers d’Arte sur une péniche à Paris et cette session au Mexique ! Honnêtement, je n’aurais pas rêvé mieux pour m’occuper pendant cette période !

 

Pour parler de la composition, j’avais quelques boucles sur lesquelles je bossais. Connaissant Cercle, je savais qu’il fallait que ce soit un titre électro instrumental avec un tempo élevé et sur lequel je dois expérimenter. Au départ, quand j’ai mis le son de la mandoline je n’étais pas sûr de moi parce que ce son je l’avais utilisé 200 fois mais finalement je me suis dit que ça me ressemblait, la production était fluide, ça s’est un peu passé comme pour Azuro, j’ai composé ça sans pression et ça a été validé directement ! C’est génial quand tout se déroule comme ça parce que j’ai l’habitude de me poser plein de questions quand je suis au studio…

Pour la réalisation, je t’avoue que c’était assez impressionnant de se retrouver là-bas, seul au milieu de ce paysage splendide avec juste la petite équipe de Cercle derrière les caméras… Et pour tout te dire, je n’avais même pas vu le résultat avant qu’ils ne postent la session en ligne, je me disais juste que ça allait être beau en voyant le drone passer au dessus de moi, que j’avais passé un super moment et clairement je suis fier du résultat !

Je trouve personnellement que ça a réellement étendu ta palette et surtout ton audience parce que certains connaissaient davantage ton projet grâce à des profs plus électro-pop comme on le disait et qu’avec Nopalitos beaucoup ont découvert cette facette de ta musique !

Carrément ! Ça a rajouté quelque chose à mon projet, une vraie épaisseur et surtout une belle ligne sur le CV !

Pendant le confinement, on avait pu te retrouver avec une cover de I’ll Try Anything Once de The Strokes. Pourrais-tu nous parler des artistes qui t’influencent ?

Ah mais ça c’est ce qu’on discutait tout à l’heure : la mélodie ! Julian Casablancas c’est une de mes idoles parce que mélodiquement c’est un génie ! Les Strokes pour moi c’est un des groupes les plus excitants parce qu’à chaque nouvel album c’est encore meilleur ! C’est vrai qu’il y a beaucoup de monde qui vont te dire que jamais il ne referont quelque chose du niveau de Is This It et j’adore cet album mais quand ils avaient sorti First Impressions of Earth j’étais en folie, je n’écoutais plus que cet album d’eux. Et pareil avec The New Abnormal ; quand il est sorti, j’écoutais ça en boucle !

Vraiment Casablancas, le charisme, le talent, la voix qu’il a… Il a quelque chose un peu de Lou Reed, de crooner de New York… Vraiment I’ll Try Anything Once c’est un morceau que j’adore chanter, que ce soit quand on fait des balances, pour travailler ma voix ou même juste pour le plaisir !

 

The Strokes c’est vraiment un des grands groupes comme Queen, quand tu finis d’écouter l’album, ce que tu retiens c’est la mélodie ! Ils sont autant une influence pour moi que les Pachanga Boys avec TimeLCD Soundsystem… Encore une fois, je trouve mon équilibre dans des mélodies ultra pop et des productions électro parce que je n’ai pas envie de choisir entre les deux !

Un immense merci pour ton temps ! Que pouvons-nous te souhaiter pour la suite ? Un dernier mot ?

Du plaisir pour la tournée ! J’ai d’ailleurs très très hâte de découvrir l’Ancienne Belgique où ce sera ma première fois !

Sinon, je m’estime très chanceux parce que je m’estime être sur une pente ascendante depuis quelques années avec toujours de plus en plus d’écoutes, de personnes qui viennent me voir en concert, des concerts de plus en plus loin donc tout ce qu’on peut me souhaiter c’est que ça continue comme ça !

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