Après l’explosion en 2020 avec The Sun Is Up Forever, Joesef démarre cette nouvelle année en présentant son premier album Permanent Damage.
Tu as sorti ton premier album il y a quelques semaines. Dans quel état es-tu ?
Cela faisait longtemps qu’on l’on préparait. C’est un moment très fort pour moi et je suis très excité que le public puisse enfin le découvrir !
Combien de temps tu as pris pour faire cet album ?
Environ 1 an et demi. Ça a pris du temps pour trouver la bonne musicalité mais une fois que j’avais trouvé la couleur que je voulais donner au projet, tout est allé très vite.
Permanent Damage qui ouvre le projet est un morceau intense d’une minute et 30 secondes qui se rapproche de la musique classique et qui détonne avec le reste de l’album. Pourquoi ce choix en première piste ?
Je voulais quelque chose de très minimaliste. Un morceau qui s’ouvre comme un câlin pour les auditeur.ice.s, qu’on se sente en sécurité. Une introduction pour s’approcher de mon univers qui découle par la suite.
Le deuxième titre It’s Been a Little Heavy Lately a une couleur beaucoup plus pop, plus adolescente. Qu’est-ce qui te retient encore à cette période charnière ?
Je pense que je suis toujours aussi curieux, spontané et intéressé par tout ce qu’il m’entoure dans la vie !
Dans ce morceau on entend un extrait du film Totally Fucked Up de Gregg Araki. Qu’est-ce qui t’as marqué dans ce film ?
Gregg Araki est un de mes réalisateurs préférés. C’est un film dans lequel des jeunes homosexuels s’aiment puis ont le coeur brisé… Je pense que je n’avais jamais vu un tel film. C’est cette vision qu’il offre au monde. J’aborde les mêmes questions que le film sur cet album donc ça me paraissait intéressant et important de faire un clin d’oeil.
Tu abordes beaucoup tes relations passées. Ecrire pour toi c’est le meilleur moyen pour vraiment en faire le deuil ?
Quand une relation se termine, on perd une part de nous… Tu ne sais pas forcément pourquoi mais c’est ce qui te donne matière à écrire sur ce thème qui nous inspire tout.e.s.
Dans quelles conditions tu te mets pour écrire justement ?
C’est surtout quand je me sens énervé ou malheureux. La plupart du temps je suis dans un endroit sombre, après une gueule de bois ou une déception.
Tu travailles avec Barney Lister sur tous les titres. Qu’apporte-t-il à ta musique ?
C’est la première fois que je travailles avec un producteur. C’est le premier que j’ai rencontré et il y a tout une alchimie qui s’est créée entre nous. Il m’a mis à l’aise. La magie a opéré instantanément.
Comment tu approches la scène ? Tu seras notamment de passage au Trabendo à Paris le 12 avril.
J’aurais une grosse configuration live full band ! Ça va être super fun, je suis impatient !
