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Review : Dead Myth – Shores

Review : Dead Myth – Shores

dead myth album cover

Après une entrée fracassante avec son premier EP en 2020, Dead Myth nous dévoile son premier album Shores.

Il y a deux ans, Dead Myth nous avait accompagnés dans nos célébrations de fin de confinement avec son premier EP, cinq titres un peu énervés, aux plages instrumentales qui nous ont régalés. Depuis, il nous ont livré des live sessions (dont on avait parlé ici et ici et où on avait déjà pu entendre trois des titres de l’album), un clip pour Witty Faces et, plus récemment, un autre pour Living Hell, titre qui introduit ce nouvel opus.

Il y a quelques semaines donc, on vous parlait de Living Hell et de la puissance de ses riffs qui a réveillé un agréable souvenir de Gravity. Un premier titre qu’on avait déjà pu entendre dans leur session live au Tetris fin 2020 au côté de Swing into the Light et The Crack Hill, mais bon ça commence à faire un bout de temps donc c’était un plaisir de le redécouvrir.

 

Une chose est sûre, Dead Myth n’a pas perdu de sa vigueur depuis deux ans. Le trio semble infatigable – et ils vont bien avoir besoin de cette qualité pour les quinze jours de concerts non-stop qui arrivent très bientôt – et nous livrent des titres bien punchy. On a déjà – beaucoup – parlé de Living Hell, mais Shores regorge d’autres explosions d’énergie comme sur les refrains aux guitares saturées de Swing into the Light ou encore le grand crescendo du final d’Anxiolytic.

Mais s’ils maîtrisent bien les riffs énervés et savent propager un besoin de sauter partout, les trois de Dead Myth nous laissent quand même des petits temps de semi accalmie, histoire que nos cœurs n’atteignent pas les 200 bpm à la fin des 35 minutes de l’album. De quoi nous donner une super occasion d’apprécier encore plus les guitares psyché et les sonorités un peu aériennes du groupe. On peut donc entendre un petit côté californien, presque planant par moment, sur Village Idiot ou encore les refrains aériens de Boundary II. Dead Myth, dans cet élan, nous livre Violent Shores pour nous conter leur Havre natal, et nous le montrer dans un clip réalisé avec Laura Boistelle. Shores se termine magnifiquement sur Take Me Down, un titre un peu plus doux, moins froid que les autres qui, dans la même veine que Witty Faces, a un côté un peu pop seventies. On ne se passera surement pas de si tôt de la ligne de basse très chouette qui s’impose un peu plus dans ce titre que dans les autres.

 

Finalement, que les titres soient un peu nerveux ou plus tranquilles, Dead Myth a pour cet album une tendance aux sonorités plus froides, par rapport à leur plus solaire premier EP. Ils nous racontaient, lorsqu’on les a rencontré, que Swing into the Light, composé il y a deux ans, avait été le déclencheur du son de cet album. Au côtés de The Crack Hill et de son long final instrumental ou de Desperation Move et les harmonies de ses refrains qui nous ont régalés, Anxiolytic est surement le plus sombre de tous. De son riff de guitare presque un peu angoissant à sa longue envolée instrumentale pour le clôturer, Anxiolytic est sans aucun doute l’un des quelques points culminants de cet album.

En bref

Avec Shores, Dead Myth nous a offert 10 titres de ce qu’il fait de mieux : des riffs psychés qu’on adore et une spontanéité qui n’a pas perdu en deux ans. Voilà un album qui subira surement le même sort que son prédécesseur, dévoré à répétition. On vous conseille d’ailleurs de l’écouter et le réécouter et le réréécouter pour découvrir tous ses petits trésors cachés dans la densité de l’album.


Tracklist

1. Living Hell

2. Village Idiot

3. Swing into the Light

4. Violent Shore

5. Boundary II

6. Anxiolytic

7. Spread

8. The Crack Hill

9. Desperation Move

10. Take Me Down

Notre sélection : Swing into the Light, Anxiolytic, Desperation Move, Take Me Down

NOTE : 16/20

 

A retrouver sur Deezer et Spotify.
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