Terry Russell nous avait déjà touché par sa délicatesse il y a quelques mois, avec sa ballade We Have To Get Through. Le chanteur revient aujourd’hui avec Cri d’Amour, nouveau single extrait de son album, prévu pour la fin de l’année.
Que se passe t-il à la fin du conte de fées ? Quand la magie de l’amour disparaît et qu’il ne reste que le souvenir de l’envoutement passé et du charme qui s’est brisé. Si beaucoup ont déjà fait des chansons de rupture, peu l’on fait avec autant de justesse que Terry Russell. Sur une mélodie aux airs de berceuse, le musicien retranscrit ici à merveille la profonde mélancolie qui nous étreint quand l’amour est parti. Ce moment charnière ou certain.e.s tentent une ultime fois de se donner l’illusion d’aimer encore, quand d’autres se retournent simplement pour jeter un ultime regard à l’être autrefois tant aimé. Mettant en avant la fuite, l’envoûtement et le caractère cyclique, presque fatal de l’amour, Terry Russell nous offre ici sa vision de ce sentiment avec beaucoup de douceur.
Seul morceau en français de son album très folk prévu pour la fin de l’année, Cri d’Amour vient se poser comme une pause de tendresse et de fragilité au milieu de ce projet à venir. Cet album que l’on a déjà eu l’occasion d’écouter fait d’ailleurs déjà partie de nos coups de cœur de l’année !
Pour le clip de Cri d’Amour, Terry Russell a fait appel à Théophile Cherrie qui s’est servi d’extraits de films en noir et blanc. Cherchant à éviter d’utiliser des extraits de films connus et déjà trop utilisés, ce dernier a créé sa propre histoire de la déchéance de l’amour à partir d’images en noir et blanc de films où l’amour est un obstacle. « Afin de mieux faire corps avec la chanson et ses intentions, je suis partis d’images « frustrées » s’il en est pour aller du côté des scènes d’amour qui soient fausses. Ou plutôt des moments où l’amour fait obstacle à la trajectoire des protagonistes. Par exemple, plutôt que de chercher du côté des baisers de happy end, j’ai fait un tour vers le moment où le détective craque sous le charme de la femme fatale manipulatrice et dont le plan se déroule jusqu’alors à merveille. Ou encore cette scène où les personnages luttent pour se convaincre qu’ils s’aiment encore, alors qu’elle/il ouvre les yeux et semble ailleurs lorsqu’ils s’embrassent ».
Ce balade bouleversante et délicate, nous amène un peu plus vers le premier album de Terry Russell dont on a hâte de voir la suite du parcours !