Didi Han et nelick s’associent sur le second extrait de l’EP à venir de la productrice. Pas de bisous, histoire d’amour en slow-motion nous enveloppe dans sa sensualité ouatée et groovy.
Après What You Love, morceau de pop house très solaire sorti au début du mois, Didi Han nous offre un second extrait de Wake Up, son EP à venir. Prévu fin juillet sur Roche Musique, ce second EP s’annonce le digne héritier de Forest, premier projet solo indie-soul de la productrice.
Passionnée par les arts depuis de nombreuses années, avec un parcours universitaire dans l’art et le design textile, Didi Han a commencé par travailler comme designer, avant de se tourner vers la musique après avoir travaillé comme directrice musicale pour des défilés de mode. Ancienne membre du groupe Deluxe Seoul, la productrice s’est tournée en 2019 vers une carrière solo pour créer sa propre musique. Avec Forest, elle nous faisait découvrir un univers house lo-fi et indie-soul solaire. Il nous tarde désormais de découvrir Wake Up, qui, au vu des deux morceaux déjà dévoilés, s’annonce plus cotonneux et onirique que son prédécesseur.
Pour Pas de bisous, la productrice coréenne s’est associée au rappeur français nelick. Les univers très groovy des deux artistes s’accordent à merveille, nous permettant de découvrir une pépite entre house down-tempo et hip-hop ensoleillé. nelick, dont le dernier album est sorti la semaine dernière, maîtrise déjà à merveille le mix des genres entre old school et nouvelle vague, et sa voix caressante s’accorde parfaitement à l’univers lo-fi créé par Didi Han. Pas de bisous raconte l’histoire d’une aventure sans lendemain, et l’inextricable situation de rupture qui s’ensuit. Brouillant les pistes entre onirisme nostalgique et réalité immédiate, Didi Han mixe habilement sonorités miroitantes, loop planants et beat terre à terre, pour nous entraîner dans l’histoire que nous raconte nelick. Rappant d’une voix de de velours le caractère évanescent des rencontres éphémères, le rappeur nous fait vivre ces moments de ruptures, sans douleur mais parfois couverts d’une douce mélancolie, que l’on peut connaître dans ce genre de situation. On apprécie au passage la petite référence à NTM, envoyée au milieu du morceau, d’une voix lointaine et métallique.