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Gorillaz redébarque sur grand écran avec le documentaire « Reject False Icons »

Gorillaz redébarque sur grand écran avec le documentaire « Reject False Icons »

Reject False Icons, le documentaire de Denholm Hewlett a été diffusé dans les salles du monde entier pour une seule soirée. On y était et on vous raconte.

Annoncé sur les réseaux sociaux moins d’un mois avant sa diffusion, Reject False Icons n’aura été disponible que pour une seule soirée dans les salles de cinéma du monde entier. Une soirée seulement donc mais une très belle soirée tout de même !

C’est la caméra à la main que Denholm Hewlett, fils de Jamie Hewlett et biberonné par 2D, Murdoc, Russel et Noodle, nous embarque au cœur de la joyeuse bande que forme Gorillaz. Le public attendait depuis des années un film d’animation par Hewlett père mais c’est Hewlett fils a pris les rênes d’un tout autre projet.

Sur la route avec Gorillaz

Le film se découpe en 3 actes : l’enregistrement de Humanz, la tournée puis l’enregistrement de The Now Now. Un esprit journal de bord et un petit tour dans les backstages d’un gigantesque groupe (dans tous les sens du terme). Reject False Icons parvient parfaitement à faire ce qu’annonce son titre. C’est au milieu des rires et des accolades d’une grande famille, comme ils aiment se définir, qu’on traverse ces trois années. Les  véritables icônes du groupe, les quatre personnages du duo Albarn / Hewlett, n’apparaissent d’ailleurs que très peu à l’écran.

Le côté film de vacances a pu devenir un peu lassant pour certains, surtout pour un film d’1h40. Mais Denholm Hewlett a su capter le charme et l’énergie du groupe pour le retranscrire à merveille. Et c’était sans compter sur les extraits de lives magistraux qui compenserait presque le fait de ne pas y être. D’autant plus qu’on a eu le droit à une jolie ribambelle de titres de Demon Days.

Fans only

Néanmoins, les moments de production des deux albums ont été très brefs. Ceux qui étaient venu pour découvrir la création de leurs tant aimés albums ont dû être quelque peu déçus. Sans grand intérêt également pour les néophytes curieux qui ne sont pas spécialement attachés au groupe et à ses membres.  Reject False Icons reste malgré tout un bon documentaire à destination des fans de longue date. 

Un beau moment tout de même qui se clôture avec des extraits post génériques qui méritaient bien leur place dans le film. En espérant que les moins chanceux pourront le voir prochainement.

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