Amoureux de sensations fortes, vous êtes au bon endroit ! Originaire de Bruxelles, Løyd débarque comme une bouffée d’air frais insufflée à la musique électronique actuelle. Au programme : synthétiseurs surpuissants, rythmes effrénés et mélodies entêtantes.
Déjà remarqué sur la scène belge, Løyd nous présente sa vision de la dystopie en guise de premier opus avec A Post-Apocalyptic Modern Art Gallery paru en octobre dernier. Flirtant aussi bien avec brutalité lancinante qu’avec mélodies douces et envoûtantes, Løyd nous tient en haleine tout le long de son album, sans aucune fausse note.
Aussi bien capable de nous faire danser sur le pétillant Lifetime ou l’explosif Broken que de nous transporter sur des morceaux comme Advertisement ou Voices, le jeune bruxellois a plus d’une corde à son arc. Les morceaux se suivent et ne se ressemblent pas, offrant un somptueux mélange aux accents de Kavinsky, de Gesaffelstein ou encore de SebastiAn.
Boucles de synthés langoureux et coups de grosses caisses, Løyd maîtrise ce genre d’électro intense et efficace qui manque trop souvent à nos radios en alliant beats percutant et textes questionnant la société contemporaine.
The revolution will not be televised.
Coup de cœur pour le brutal Revolution et son clip illustrant la déchéance de l’humanité, dans lequel le flow de OD Temper arrive à réveiller notre hargne endormie :
En bref : prometteur à souhait ! Le jeune Belge réalise l’exploit de sortir un premier opus si complet et abouti que c’en est presque déroutant. À écouter absolument.
