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[Report] Bilbao BBK Live 2019, Jour 2 : The Strokes, BROCKHAMPTON, ROSALÍA…

[Report] Bilbao BBK Live 2019, Jour 2 : The Strokes, BROCKHAMPTON, ROSALÍA…

Deuxième soirée riche en émotions au Bilbao BBK Live 2019. Au programme : The Strokes, ROSALÍA, IDLES ou encore BROCKHAMPTON, autrement dit un condensé de têtes d’affiches plus que royales. On vous raconte ?

Les festivaliers, à peine remis du premier soir, sont au rendez-vous pour un deuxième round explosif sur le site de Kobetamendi. La foule est encore plus dense que la veille, prête pour l’unique concert des Strokes en Espagne.

En effet, impossible d’évoquer cette journée sans mentionner le passage du légendaire quintet new-yorkais : The Strokes. Tout le monde se masse devant la scène Nagusia et chante en coeur I Can’t Take my Eyes Off You diffusée avant le show. La bande de Julian Casablancas arrive enfin pour plus d’1h30 de show intense. De Heart in a Cage à 12:51, passant par Is This It, Reptilia ou encore You Only Live Once, le groupe n’a oublié aucun de ses classiques pour le plus grand plaisir des fans de la première heure. 

Moins complices qu’au premier jour, les Strokes ont malgré tout livré une setlist entièrement dédiée à leur trois premiers albums (Is This It, Room on Fire et First Impressions of Earth). Un choix judicieux pour nous replonger avec succès dans leur première ère, la plus rock du groupe américain.

Le bilan de ce live qui comptait parmi les plus attendus du festival ? Beaucoup de cris, un public en symbiose avec le groupe et par dessus tout un grand moment ponctué de morceaux qui n’ont pas pris une ride. The Strokes nous quittent avec un Last Nite brillant dont personne n’est sorti indemne.

The Strokes @Bilbao BBK Live, photo : Tom Hagen. 

 

Parmi les moments phares de cette quatorzième édition du Bilbao BBK Live, nous avons retenu le passage très attendu de BROCKHAMPTON, également sur la scène Nagusia. Le groupe américain nous a régalé d’un show nerveux à souhait rythmé de fumigènes surpuissants. 

Les 6 rappeurs ont donné aux festivaliers le privilège de découvrir en avant-première leur nouveau titre GINGER, annoncé avec subtilité par les t-shirts de 4 des membres. Un baptême réussi pour cette nouvelle création qui a été adoptée immédiatement par la foule endiablée. BROCKHAMPTON a fait le tour de ses morceaux de prédilection avec GOLD, SWEET, BOOGIE ou encore BLEACH face à un public survolté du début à la fin. Avec ce show mouvementé, le collectif texan a, une fois de plus, affirmé sa position parmi ce qui se fait de mieux en terme de rap US. 

 

Après Liam Gallagher et Thom Yorke vus la veille, nous retrouvons un des groupes britanniques qui fait le plus de bruit en ce moment : IDLES. Plus surexcitée que jamais, la bande tout droit venue de Bristol a secoué tout le monde de ses morceaux énervés au possible. Entre bains de foule à répétition et gros riffs déchaînés, impossible de ne pas se remuer frénétiquement tout au long du show. 

Sous ses airs teigneux, IDLES cherche malgré tout à transmettre des messages forts : colère concernant le Brexit, désolation au sujet du traitement des migrants ou encore des expériences plus personnelles, autant de thèmes abordés dans leur dernier album intitulé Joy as an Act of Resistance. En bref : un groupe qui vaut le détour à tout point de vue. 

 

Enfin, nous sommes évidemment allés voir le show magistral de ROSALÍA. Plus flamboyante que jamais, la jeune catalane a rassemblé une foule monumentale à la scène Nagusia. Accompagnée de ses danseuses, ROSALÍA a fait résonner ses plus gros hits tels que Con Altura (qu’on ne présente plus) et a joué pour la première fois en live Dio$ No$ Libre Del Dinero. L’artiste qui a fait ses preuves à l’internationale semblait ravie de faire danser la foule de son pays natal. Avec ses chorégraphies entraînantes et ses visuels pétillants, ROSALÍA a conquis le coeur de tout le monde en cette deuxième soirée de festivités. 

 

Mention spéciale pour Princess Nokia qui a mis tout le monde d’accord avec son rap féministe sur la scène GORA!, le groupe espagnol Mourn, une découverte rafraîchissante, le pionnier de la french touch Laurent Garnier qui a électrisé le dancefloor de la scène BASOA et enfin The Blaze qui ont clôturé en beauté cette soirée mémorable. 

Le report photo du deuxième jour est disponible juste ici.

Article co-écrit avec Agathe Baudoin. 

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