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Cette année encore, Garorock a tenu sa promesse ! Quatre jours de folie et 150 000 festivaliers plus tard, retour sur les deux premières soirées du festival…
Le plus grand rendez-vous musical du sud-ouest n’est désormais plus à présenter ! Malgré tout il existe un point commun entre ces tentes Quechua aux innombrables couleurs, cette lueur faiblissante de la plaine de la Filhole, ces concerts toujours plus prenants et cette atmosphère de fête foraine si propre à Garorock. L’impression de toujours redécouvrir, l’espace de quatre jours, un moment hors du temps.
Le festival, qui s’est ouvert ce jeudi 29 juin qui se tenait jusqu’au dimanche 2 juillet, représente haut et fort un éclectisme musical, un engouement pour le local et l’émergent ainsi qu’un goût prononcé pour la fête réussie. En images et en mots, retour sur cette 27ème édition du Garorock Festival, à Marmande.
Le camping
Garorock, ce sont 150 000 festivaliers, sans qui rien de tout cela n’existerait. Festivaliers pour qui les portes de la Wonder Experience ont ouvert ce jeudi et qui ont d’abord pu accéder à un camping qui représente la recette inchangée de la colonie de vacances musicale. Avec une scène qui n’a rien à envier à celles du festival et qui à vu des groupes ultra-motivés défiler pendant le week-end, mais aussi avec de nombreuses activités pour passer ces quelques jours hors de sa tente, et l’esprit éveillé !
Les 110 000 campeurs du week-end ont donc pu sauter d’un gigantesque toboggan gonflable, jouer au rugby, au football, à la pétanque, mais aussi faire de la zumba et du yoga pour les plus motivés. Pour les moins sportifs, des stands à jeux de société proposaient leurs créations pour divertir et s’amuser. Les gourmands, eux, avaient à disposition des stands de glaces, de tomates locales, de tartiflette ou de cuisine vietnamienne, pour ne pas tout citer… Et pour les autres, une sieste à l’ombre ne sera jamais de trop, et celle-ci n’est jamais oubliée.
Le camping à aussi accueilli cette année un village de l’emploi, avec des opportunités d’insertion dans la vie active, parce que oui, il est tout à fait possible d’allier plaisir et travail ! Leurs 2 secondes dépliées, le ventre plein et prêts à en découdre, Garorock n’attendait plus que ses festivaliers…
Jeudi 29 juin
La réelle première soirée de ce festival à eu lieu le jeudi 29 juin, avec des artistes que l’on ne présente plus dont la tête d’affiche était Macklemore, qui a pu présenter son dernier album Ben, sorti un peu plus tôt cette année. Le chanteur a pu partager les scènes de la Filhole avec d’autres artistes comme Tiakola, Naâman ou encore Boris Brejcha, DJ Allemand que l’on avait déjà pu voir en 2019 sur ces scènes.
Non loin de là, Garorock a aussi souhaité renouer des liens avec un genre qui lui est cher : le rock. Et c’est de cette manière que différents groupes se sont succédés sur la Live Stronger Rock Stage : du rock de Lou Strummer au punk délirant de Poésie Zero, en passant par les furieuses Lambrini Girls de Brighton, qui ne sont pas sans rappeler Slaves, présents il y a quelques années sur une scène voisine et qui répondent aujourd’hui sous le nom de Soft Play…
Un première soirée qui a lancé les hostilités et a ainsi donné le coup d’envoi pour quatre jours de fête en musique !
Vendredi 30 juin
Pour La Distillerie, c’est ce vendredi qu’a réellement débuté Garorock. Pour beaucoup de festivaliers, c’est sur la Forest Stage du camping que s’est entamée cette journée avec des artistes du haut de l’affiche qui ont pu jouer pour le plaisir des campeurs. Parmi ces artistes, on retrouve deux grands noms de l’histoire de l’électro, actuelle et plus ancienne mais qui ont le point commun d’êtres tous les deux hébergés chez l’immanquable label Ed Banger : Myd et Pedro Winter (qui est aussi fondateur du label). La Forest Stage du camping à cet avantage d’être situé à l’ombre, entre activités et restauration, et de faire office de passage obligatoire pour les festivaliers, qui se laissent bien souvent attraper par l’ambiance que l’on y trouve…
De l’autre côté de la plaine, le festival allait aussi accueillir nombre de musiciens d’univers différents, et bien que ce soit la superbe DJ Réunionnaise D-Lisha qui ait ouvert le bal à la Carribean Stage, c’est Zaoui qui a inauguré l’une des deux grandes scènes du vendredi soir. L’ex musicien du groupe Thérapie Taxi à très bien réussi sa transition en solo et a offert au public un show de folie pour l’ouverture de la Wonderland Stage de ce vendredi.
Wonderland car ce Garorock a aussi vu les choses en grand sur la scénographie du festival : cette année, en plus de la musique, la plaine de la filhole recevait un réel agencement de parc d’attraction grandeur nature avec une grande roue, des auto-tamponneuses (déjà présentes les années précédentes mais qui marchent tout aussi bien aujourd’hui), une maison hantée, des manèges à sensation ou des machines de force. Bien qu’avec un peu de queue pour chaque attraction, les festivaliers ont pu se retrouver en immersion entre musique et amusement, comme dans un village on l’on tombe toujours sur quelque chose de nouveau en tournant la tête… Car même sans que l’on souhaite participer à ces activités, s’arrêter et contempler les gens qui y prennent part est déjà une attraction en soi !
Après un passage rap du côté de Lujipeka sur la Garonne Stage et de Winnterzuko sur la scène voisine, les festivaliers s’étaient donnés rendez-vous devant le mastodonte Phoenix pour pouvoir chanter et danser… Avec des classiques de Wolfgang Amadeus Phoenix, des morceaux plus récents comme After Midnight, et l’euphorie d’une ambiance de début de soirée, Pheonix ont fait sauter la foule à la hauteur de leurs succès.
Le temps d’aller prêter une oreille électronique chez Marea Stamper, alias The Blessed Madonna, et l’heure était de nouveau à la Garonne Stage pour Lomepal. Une foule immense et trop compacte pour s’y faufiler, mais un spectacle quand même apprécié de loin, d’un rappeur qui a apprit grâce à sa propulsion sur le devant de la scène il y a de ça quelques années, et le résultat est là. Du sentimental à l’exubérant, Lomepal à eu l’air de se plaire devant sa foule, et inversement…
Last but not Least, c’est Skrillex qui a clôt cette soirée du vendredi avec un show à la mesure de sa réputation, électro et électrisant qui a laissé place à un feu d’artifice de fin de soirée signant la fin de ces deux premiers jours, et du début de ce week-end…