Review : TH da Freak – Coyote

L’heure d’écouter le nouvel album de TH da Freak a sonné il y a quelques jours déjà. Il est donc enfin temps de découvrir Coyote !

Depuis Frankenstein et Hola Todos qu’on avait chroniqué ici, TH da Freak a quand même sorti deux trois trucs, dont, dans les dernières semaines, deux titres qui nous ont bien mis l’eau à la bouche avant la sorti de cet album : Magaly Should Run et Pretty Cool. Mais, si on les avait déjà bien aimé, on a maintenant les neuf autres qui constituent Coyote.

Avec Magaly Should Run et Pretty Cool, TH da Freak nous avait donné à voir une version de lui qui s’était un peu calmé depuis ses premières sorties. Le côté un peu pop-folk, les jolies harmonies vocales et les violons qui viennent s’ajouter aux guitares nous ont bien plu mais on ne va pas se cacher qu’on était bien content de découvrir qu’il ne s’était pas à ce point assagi. Avec Coyote, TH da Freak nous propose onze titres tous assez différents, mais toujours avec une grosse patte bleue apposée sur chacun d’eux.

Dix-huit-millième album en trois minutes trente pour un TH da Freak quand même très – mais jamais trop – prolifique, mais premier album aux côtés d’un producteur, Stéphane Gillet. Une collaboration qui régale nos oreilles d’arrangements plus abondants ! De Killing Bleach, titre d’ouverture de l’album, qui bat religieusement la mesure pour nous mettre en marche pour débuter l’album et ses violons un peu dissonant, aux cordes ultra mélancoliques de Don’t Cry In My Arms ou encore celles qui viennent donner un côté un peu britpop à Pretty Cool, TH da Freak nous offre là un petit plus aux sonorités très DIY dont on a l’habitude chez lui.

A côté la ballade un peu folk Magaly Should Run, on pourra aussi entendre sur Coyote No Future, son vocoder et sa boîte à rythmes ou encore les six incroyables minutes de My Queen (Ola), love song pendant deux minutes puis exploration à coups de grosses guitares, de voix un peu vocodée et d’une fin un peu surfy.

TH da Freak clôture cet album sur un Sail Away un peu shoegaze qui monte progressivement en puissance pour s’arrêter beaucoup moins progressivement après un quart de seconde de Thoineau qui entame tout juste le « s » de Sail Away – oui oui je me suis levée pour aller voir si j’avais pas une coupure de courant.