Rédacteur en chef, Fondateur
Avant-hier, nous partions acclamer un de nos artistes favoris dans la mythique salle parisienne pour un concert dingue entre blues, rock et électro.
Après une première partie assurée en toute intimité par Cleopold, vient le tour de celui qu’on attendait tous avec impatience : Nick Murphy.
I’m gonna play songs from my short life
C’est dans une euphorie générale que le grand Nick Murphy arrive sur la scène de La Cigale, dans une décontraction totale : bras ballants, prenant son temps pour avancer face à son public alors qu’on a une seule hâte ; le voir retourner la salle ! Et notre attente ne fût finalement pas si longue… Dès le début, il envoie du lourd en reprenant ses classiques dont le dantesque Gold ou encore 1998. Le public est en folie, nous aussi. Notre seul regret ? Ne pas voir BANKS débarquer sur scène pour l’accompagner… Mais bon, on rêvait un peu trop, on l’avoue ! Quoiqu’il en soit, découvrir pour la première fois en live Nick Murphy est une réelle expérience, surtout lorsqu’il mélange avec brio son dernier opus avec un best of de son précédent projet, Chet Faker. En plus de cela, le jeune australien nous prouve qu’il est un musicien hors pair switchant entre son pad, le piano et sa tendre guitare. L’ambiance se voit ainsi changeante track après track, entre concert rock et showcase intimiste, notamment sur ses délicieuses ballades piano voix que sont I’m Into You suivie par Believe Me.
Quelques minutes avant la fin du concert, il entame Talk Is Cheap devant un public littéralement bouillant qui ne cesse d’hurler. Avec un sourire en coin, il lance un « Shut the fuck up, I want to sing » qui nous aura bien fait rire ! Enfin, on conclut ce majestueux show par l’excellent Sanity, lead single de son album Run Fast Sleep Naked qu’on vous invite à (re)découvrir en vous délectant de nos quelques photos…