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Dernier protégé du label microqlima, la maison qui a signé des groupes comme L’Impératrice ou Isaac Delusion se penche ici sur un rappeur, et pas n’importe lequel… Découverte.
C’est le 11 juin avec Nanna que l’on entend pour la première fois Fils Cara, titre entraînant et accrocheur, il est pour l’instant le seul extrait en date du chanteur mais annonce par la même occasion une sortie d’EP prévue pour fin 2019/début 2020.
Moitié stéphanois moitié sicilien, Fils Cara se présente comme un doux mélange entre une écriture efficacement simple et une voix mélodieuse et poétique. Le tout magnifié à la production par un certain Osha (MHD, Zen Yun Pavarotti…), lui aussi originaire de Saint-Étienne… Des toplines qui restent en tête et des couplets qui s’enchaînent parfaitement bien. De quoi, sans s’y attendre, se retrouver à bouger la tête et à se mettre le son en boucle. Le rappeur « vient du charbon », et ça se sent. Même si les textes paraissent (et sont) des instantanés tout droit sortis de la tête du rappeur, ils s’accordent avec une régularité parfaite sur la production. Autant dire que c’est soigné, et que ça s’entend.
Les inspirations de Fils Cara sont aussi surprenantes qu’elles annoncent un EP diversifié dans son style : David Bowie ou Kate Bush forment pour lui autant de sources d’invention que certains rappeurs actuels. On ne sait donc pas à quoi s’attendre, et tant mieux ! En tout cas, on a hâte d’entendre la suite, mais pour ça, il faudra patienter jusque septembre. On vous en dira un peu plus à ce moment-là, ne vous en faites pas…
Si par malchance vous n’avez pas pu le découvrir à We Love Green ce 2 juin dernier, sachez qu’il fait aussi un passage à Rock en Seine le 24 août prochain, alors foncez !