À l’occasion de la seconde édition du rendez-vous électro bordelais ce week-end, nous avons pu échanger quelques mots avec Luc Faure, représentant du festival…
L’Initial Festival c’est le nouveau rendez-vous électronique d’Aquitaine qui prend place les 1er et 2 septembre sur le parvis du parc des expositions de Bordeaux. Au programme, du beau monde ! On y retrouvera NTO, Maceo Plex, FJAAK, Mary B, Cassie Raptor, et bien d’autres encore… On vous glisse une liste plus exhaustive ici.
Luc Faure, responsable des relations publiques de la plateforme Fever – qui est organisatrice du festival – nous a accordé un peu de son temps pour discuter de la genèse de l’événement, de ses ambitions, et de son état d’esprit…
Comment est-ce que l’idée d’un festival électro à Bordeaux est née?
Après le succès de CandleLight à Bordeaux (NDLR : concerts à la bougie proposés par Fever), on a lancé les Fever Originals, sur lesquels à la manière de Netflix et leurs contenus originaux, on a proposé nos propres événements. Il y a deux ans, on travaillait en Espagne sur un festival qui s’appelle Polar Sound et qui propose de la musique pop espagnole, et on à eu cette idée de lancer un festival plutôt orienté électro en France, parce que cette musique là est plus appréciée ici qu’en Espagne. On a travaillé sur un concept de soirées électro au départ, qui a eu lieu à Paris au départ, puis on a voulu créer quelque chose de plus ambitieux !
Et pourquoi avoir choisi de s’installer à Bordeaux ?
L’idée de Bordeaux nous est venue assez vite, c’est un lieu où il y a pas mal d’événements électro mais qui n’ont pas forcément l’envergure de ce que l’on voulait créer. Il nous fallait aussi un lieu qui permette d’installer un événement aussi imposant. Après quelques recherches on est tombés sur le Parc des Expositions et ça correspondait parfaitement avec ce que l’on voulait parce qu’il est très modulable. On est au fond de l’esplanade, qui est à 30 minutes seulement du centre ville, et on peux ajuster l’enceinte du festival au nombre de personnes que l’on accueille ! En plus de ça, on a une scène extérieure et une scène intérieure qui est juste couverte. Ce qui permet aux festivaliers de se balader sans problème entre les scènes.
Donc si le festival vient à grandir, le lieu sera capable d’accueillir en fonction ?
C’est très grand, je pense que l’on peux faire rentrer 100 000 personnes sur ce lieu, on en est pas encore là ! (rires) Mais dans l’idée, on peux tout à fait rester ici. Notre objectif avec ce festival, c’est de le faire grandir d’année et année. Pour la première édition, les festivaliers ont étés très satisfaits, donc on est partis sur une seconde édition, mais petit à petit, on sait très bien qu’on est ni Garorock ni We Love Green. On a aussi fait une enquête à la fin de la première édition sur laquelle on a été très transparents, on a expliqué que c’était la première étape pour ce festival et on a demandé ce qui a plu et ce qui a déplu, tout en demandant quelles étaient les pistes d’améliorations. Les retours ont étés super, une grande majorité à vraiment aimé ce festival, et on a reçu beaucoup de feedback pour les éditions suivantes.
Quelles ont été les pistes d’améliorations pour cette seconde édition ?
Il a fait très chaud pour la première édition d’Initial, on espère avoir aussi du beau temps cette année, mais ce qui a fait qu’on a eu quelques retours sur les points d’eau disponibles, sur l’attente au bar… Ce sont des choses qui ont été améliorées pour cette année ! On a aussi changé la disposition de l’espace VIP qui était un peu éloigné des scènes, mais en tout cas ce sont des retours qui ont été géniaux pour nous.
On a aussi demandé quels artistes avaient été appréciés cette année, et quels étaient ceux espérés pour l’année prochaine. Avec ça, on a pris tout les noms qui étaient le plus sortis, et on a envoyé ça à l’agence qui s’occupe de booker les artistes pour essayer d’avoir le plus de satisfaction possible sur le line-up de 2023. Un genre de liste au père noël ! (rires)
Quelles sont les différentes scènes que l’on retrouve sur le festival ?
On retrouve trois scènes cette année sur Initial : une première qui est celle sur l’esplanade et qui correspond à la main stage, une seconde qui est en intérieure, un peu plus petite, et on à aussi une scène immersive 360° qui est un peu unique au festival. Cette scène fonctionne par sessions de 20 minutes, et elle est entourée d’une structure en cercle sur laquelle sont montées différentes enceintes qui permettent d’avoir un système son spatialisé !
Le line-up permet de retrouver de l’international, du national mais aussi du local, c’était un choix important ?
C’est un point hyper important pour nous avec ce festival. On voulait monter cet événement avec des acteurs locaux, des DJ et artistes du coin… On a été ravis de travailler avec eux, et on revient cette année avec des collectifs bordelais, de DJ locaux, mais aussi avec un appel d’offre pour la scénographie notamment, et donc on travaille en local aussi à ce niveau là !
Merci !
