Review : Myra – Projet 7
Rédacteur en chef, Fondateur
Presque deux ans après la sortie de son EP en collaboration avec Johnny Ola, Myra revient au devant de la scène avec Projet 7.
Au printemps 2018, on se laissait charmer par une piste sensuelle à souhait intitulée On the low. Derrière ce titre, se cachaient deux talents aux backgrounds opposés – Johnny Ola, producteur de talent et la ravissante chanteuse / comédienne Myra – mais qui nous auront offert un des plus délicieux EP de l’année : Pictures.
Aujourd’hui, on retrouve Myra avec son tout premier projet en solo : un corpus de huit titres balançant entre soul et R&B avec pour ligne directrice une ambiance suave des plus plaisantes. A tout juste 22 ans, la jeune artiste présente un univers musical prometteur grâce à des compositions sensuelles et lancinantes. Avec un background fortement influencé par le cinéma et ne s’interdisant aucune expression artistique, sa musique projette des références cinématographiques sur l’écran de son imaginaire.
Second extrait de cet EP, Crazy apparaît telle une ode à l’amour fou sur un matelas électronique inspiré de Kaytranada ou Peggy Gou. Un clip habillé de rouge qui nous invite à la passion, à réveiller la folie douce qui sommeille en nous et qui fait un joli clin d’oeil au cinéma de Stanley Kubrick. Mais dans sa musique, on retrouve également un lyrisme à la Jorja Smith notamment sur le délicieux titre introductif Let Me Stretch ou encore des tonalités qui nous font penser à la talentueuse Jessie Reyez.
Puis, au coeur de ce disque, on découvre deux singles envoûtants qui nous auront fait succomber : le délicat The Point qui est tout bonnement parfait et l’expérimental I’m Sorry, Billie et son intru complètement dingue ! En résumé, Myra nous aura plongés dans une atmosphère ardente avec des singles complémentaires qui installent un univers mystérieux fort plaisant.
Tracklist
1. Let Me Stretch
2. The Point
3. The Price
4. If You Dare : Look Me in the Face
5. Time to Go (Interlude)
6. I’m Sorry, Billie
7. Crazy
8. Blue People
Notre sélection : I’m Sorry Billie, The Point