Rédacteur en chef, Fondateur
Premier album, influences, projets futurs, Lomepal, Arctic Monkeys… Ruby Cube s’est livré avec sincérité et un brin d’humour ! On vous raconte.
Bonjour Arthur, Christophe, Joseph, Eliott et Samson. Vous formez depuis quelques années le groupe Ruby Cube. Pouvez-vous nous raconter votre parcours ? Comment vos chemins se sont-ils croisés ?
On était potes avant notre naissance… Dur de se rappeler exactement comment on s’est tous rencontrés, mais ça impliquait beaucoup d’heures à s’ennuyer ensemble et beaucoup d’amour pour le rock britannique.
Comment décrirez-vous votre musique à des personnes qui ne vous connaissent pas ?
C’est dur comme question ! C’est de la musique pop, dans le sens où on a toujours essayé de faire de la musique universelle, qui peut s’adresser à tout le monde. Après on a énormément écouté de rock et ça se ressent, surtout en live. On aime se dire que notre musique fait ressentir des choses. Comme le fromage.
Je me doute qu’on vous a souvent posé la question mais pourquoi Ruby Cube ?
Dieu seul le sait.
On ressent une certaine influence britannique dans vos titres mais pas que. Dans Heartbeat, j’ai eu l’impression d’entendre des sonorités à la Daft Punk et parfois certains titres m’ont fait pensé à du Phoenix… Pouvez-vous nous dire en plus sur vos influences ?
On est cinq, et on a tous des influences un peu différentes, au moins à l’origine. Arthur écoutait surtout du zouk à nos débuts, Christophe a été baigné dans la salsa dès son plus jeune âge, et Joseph élevé par des puristes rock. Moi j’écoutais pas mal de soul. Mais on s’est vraiment mis à vouloir faire de la musique quand on a découvert des groupes comme les Arctic Monkeys, The Foals, Metronomy ou Late of the Pier. Depuis nos influences ont pas mal évoluées. On écoute pas mal de hip-hop, toujours de la soul, et on a eu une phase disco et house aussi.
Quel est votre processus de création ? Comment vous viennent vos compositions ? Vous écrivez d’abord les paroles ou vous composez en premier les mélodies ?
L’un d’entre nous propose une idée, une mélodie, et on travaille à partir de ça. On compose en live, en improvisant. Ensuite on structure le tout, en rajoutant du sel et des épices, et après 20 minutes au four. C’est cuit.
Ensuite j’écris les paroles, souvent un peu au dernier moment, parfois même quand on arrive en studio…
Quand on écoute vos sons, on se laisse rapidement embarqué dans un voyage plein de péripéties en votre compagnie. Et quand on découvre vos clips, on se rend compte qu’ils sont très soignés, avec une esthétique parfaitement travaillée. Pourquoi l’aspect visuel est si important à vos yeux ?
On a eu la chance de bosser avec des réalisateurs dont on adore le travail. Les vidéos sont un moyen pour nous d’amener nos morceaux plus loins, de proposer une lecture, ou juste de s’amuser. On adore les vidéos. Vive les vidéos !
Quel(s) morceau(x) auriez-vous rêvé composer ? Pourquoi ?
Garden Shed de Tyler, The Creator parce qu’il est trop bien et What Is Love de Haddaway parce que qu’est ce que l’amour au fond ?
D’ailleurs, quel est votre Top 3 des chansons que vous écoutez le plus en ce moment ?
Hmmmmmmm, Bécane de Lomepal, White Gloves de Khruangbin et Feelings In The Air de Louis Rustum.
Avez-vous une anecdote « croustillante » que vous seriez prêts à nous dévoiler sur vous, un autre membre du groupe, une chanson, un concert..?
Je suis célibataire. Mais ça reste entre nous. Et Arthur mange des gens. Don’t tell the police.
On poursuit avec une question légèrement difficile. Si vous deviez chacun retenir qu’un seul moment de votre carrière jusqu’à présent, lequel serait-il ?
Nos release party à Paris et Toulouse le mois dernier pour la sortie de Flesh. c’était vraiment au delà de tout ce qu’on avait imaginé. juste fou. Et cette interview.
La fin d’année approchant, comment résumeriez-vous 2017 ?
Avec ce morceau : Le Code – Myth Syzer. On a déménagé à Paris et on connait toujours pas nos digicodes…
Et que pouvons-nous attendre de votre part en 2018 ? Etes-vous d’ores et déjà en train de travailler sur un nouveau projet ? Quelles sont vos envies et attentes pour cette nouvelle année ?
On travaille, mais on ne peut pas en dire plus, pour votre sécurité.
Un mot pour conclure cette interview ?
FLESH !